Aujourd’hui, je vous parle de la fleur de Bach Agrimony avec un extrait du roman « Une chance sur un milliard » de Gilles Legardinier.
Agrimony, une sensibilité à ses propres émotions
Voyez, grâce à cet extrait, comment réagit une personne « Agrimony » quand elle se sent touchée dans ses émotions :
« Adrien, c’est sérieux. Comment peux-tu plaisanter dans un moment pareil ?
Je connais la réponse à cette question. C’est d’ailleurs l’un de mes problèmes. En général, je suis parfaitement conscient de ce qui se passe, mais dès que ça devient grave, j’en fais trop. J’ai toujours été comme ça. Il suffit que l’on m’annonce du lourd, et la moitié de mon cerveau se met à fabriquer des plaisanteries stupides à la chaîne pendant que l’autre se recroqueville en position fœtale.
J’identifie parfaitement ce trait de caractère, et je sais même pourquoi je me comporte ainsi : au fond j’ai la trouille de tout, surtout de moi-même. J’ai peur de m’y prendre comme un manche quand ça compte, peur de faire une ânerie et de blesser quelqu’un que j’aime. Même aux fléchettes. Et puis d’un point de vue pratique, si ma blague fait rire celui qui m’annonce le pire ou me fait un reproche, ça me laisse le temps de fuir. »
Faire comme si tout allait bien !
Quand nous sommes dans un état « Agrimony », nous faisons comme si tout allait bien en faisant de l’humour, en minimisant ce qui nous arrive tout en gardant le sourire. Personne ne pourra décrypter nos émotions car nous ne montrerons rien !
Pourtant nous pouvons beaucoup souffrir, physiquement ou moralement. Nous tenons à le cacher et personne n’en saura rien !
C’est bien ce que fait Adrien dans cet extrait qui vient d’apprendre qu’il est atteint d’un grave syndrome…