Quand Emma Bovary vit de l’indifférence

Aujourd’hui, j’ai choisi de vous présenter Wild rose, à travers un extrait du roman « Madame Bovary » de Gustave Flaubert.

Reconnaissez-vous Wild rose dans cet extrait ?

« Elle abandonna la musique : pourquoi jouer ? qui l’entendrait ? Puisqu’elle ne pourrait jamais, en robe de velours à manches courtes, sur un piano d’Erard, dans un concert, battant de ses doigts légers les touches d’ivoire, sentir, comme une brise, circuler autour d’elle un murmure d’extase, ce n’était pas la peine de s’ennuyer à étudier. Elle laissa dans l’armoire, ses cartons à dessin et la tapisserie. A quoi bon ? A quoi bon ? La couture l’irritait.
– J’ai tout lu, se disait-elle.
Et elle restait à faire rougir les pincettes (dans la cheminée), ou regardant la pluie tomber. »

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Ennui et perte de joie de vivre

Wild rose est dans le groupe d’état émotionnel du manque d’intérêt pour le présent.

Lorsqu’une personne est aux prises avec cette émotion, rien ne lui fait envie. Elle est ni là, ni ailleurs. Elle glisse dans la vie, sans plainte, sans lutte, sans joie… Le seul compagnon est l’ennui.

Elle paraît apathique, voire léthargique. Elle ne fait pas d’effort pour améliorer sa situation car, nous dit le Dr Bach, « elle a renoncé, sans se plaindre, à la lutte pour la vie ».

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Retrouver le goût de vivre

Je me souviens d’une cliente qui me disait que rien ne lui faisait plaisir, rien ne la motivait. Elle avait quitté son métier pour s’occuper de ses enfants. Puis ils ont grandi et quitté la maison. Elle pensait avoir enfin du temps pour s’occuper d’elle, s’occuper de sa maison qu’elle voulait redécorer. Mais les jours passaient et elle ne faisait rien.

Je lui ai proposé, pour cet aspect là, la fleur Wild rose.

Quand je l’ai revue quelques semaines après, elle m’a fait part de son étonnement de ressentir à nouveau de l’envie, de la joie de vivre. Par exemple, elle a pris plaisir à chercher et trouver des rideaux pour les fenêtres qui étaient sans, depuis des années. Elle avait l’impression de se réveiller d’une longue indifférence à ce qui se passait autour d’elle.

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Indifférence et souffrance

Vous me direz, puisque la personne est indifférente, ne se plaint pas, c’est qu’elle ne souffre peut-être pas ??

Eh bien essayez de vous souvenir des petits moments, même courts de quelques jours, durant lesquels vous avez vécu cette humeur.

Souvenez-vous du soulagement que vous avez éprouvé alors, quand cette humeur vous a enfin quitté.

Sentir à nouveau la joie de vivre donne une perspective plus plaisante de la vie, non ?

Pour avoir moi-même vécu ce passage de l’apathie à l’envie, je peux témoigner que cela a été un très grand bonheur !

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1 réflexion au sujet de « Quand Emma Bovary vit de l’indifférence »

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